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#6 Rancho Canarias - December in the tropics

Que calor ! Since our last post from Medellin, we went to far hotter lands: Caribbean and Nicaragua. On top of this, Maxime is joining us at Medellin! We won’t share the details of a boisterous weekend, as we danced with salsa and reggaeton – music our Colombian friends love so much. Before going to Central America, we will stay two weeks on the Caribbean coast to enjoy its beaches and waves.

Since we are finally on the coast, we will dedicate our next two weeks to surfing. We spend our first night in Puerto Colombia: since there were no waves, we decided to go to Taganga, a small fishing village in the north. Our pirate spirits awoke and we went to explore the surrounding beaches and the Tayrona Park with masks and scubas – poor pirates indeed. What a shock when we realized it was the 1st of December! Sun and coconut trees made us forget the cold and grey winter of Paris. And we don’t want to make you raging saying that…

Our home port

Lazy fishermen

Tayrona's clowns

And came the first separation for the Travelling Farmers… No worries, we did not break up: Tanguy is going to do kitesurfing at the extreme north of the South American continent, at Cabo de la Vela. The surroundings are idyllic: Cabo is a small village made of wooden huts, set between the Caribbean Sea and the Guajira desert. Everything is going slow: days fade as the wind blow and as you eat fresh fish, while you spend nights in your hammock contemplating stars. Life is not very different for Maxime and Yvan who went to surf the waves of Costeño Beach. We spend a last weekend in Santa Marta – quiet one of course – with Max before going to Bogota.

Cabo and its kites

From Costeño Beach with love

A week of miseries is waiting for us: we were refused to take our flight to Panama and almost lost our passports. We managed to take another flight to finally get there; then we took two buses for three days and crossed Panama and Costa Rica before getting to Managua, the capital of Nicaragua. We are ready for our next challenge: the Rancho Canarias!

Our host, Juan, is a businessman who built his own company in the plastic industry when he was 17 years old. He went all over the world for fifteen years. He then decided to set in Nicaragua a dozen years ago and launched his new project in 2012: building an organic farm. Juan is really ambitious: for two weeks we were lost amongst tons of fruits (pineapples, bananas, oranges, lemons, passion fruits, papayas, etc.), vegetables (tomatoes, eggplants, etc.) and aromatic herbs (thyme, rosemary, basil, etc.). There were 70+ varieties of plants and 350+ trees when we where there - and it is growing fast. As it is not enough for Juan, he aims at putting many animals in the Rancho: horses, chickens, ducks, turkeys, goats, snakes and even bats! He wants to set there with his wife his two cute daughters, and the many volunteers who will have their own house in the end. Juan is fond of designing his farm on a daily basis.

Rancho Canarias

Passion fruits upon request

Pour notre part, nous dormirons en tente ! Et c’est en compagnie de Jose, Antonio et Elvis, les ouvriers qui aident Juan à construire sa ferme au jour le jour, que nous passerons nos soirées. Nos tâche auront une fois de plus été des plus éreintantes: nous avons labouré la terre, semé des herbes et des plantes, désherbé les ananas, et creusé des trous pour planter les prochains arbres. Le tout sous un soleil de plomb. Le rythme a ralenti depuis la Colombie : dans le Rancho, on ne dispose que du travail et des repas pour passer le temps. Nous y prenons goût, ainsi qu’au travail physique et à la saine fatigue qu’il implique.

No holidays for the true farmers

Tanguy oversees works

From downtown

Quite a Jose

Vivre à la campagne requiert une intelligence et des connaissances conséquentes. Nous sommes impressionnés par Juan qui ne connaissait rien à ce milieu avant de se lancer dans la construction du Rancho Canarias. En bon autodidacte, à l’aide de sa formation de chimiste et de lectures quotidiennes abondantes (trois heures par jour), il organise son terrain de la plus ingénieuse des manières afin de lui donner vie. Il a notamment construit un tableau permettant de référencer les plantes qui peuvent se planter, ou non, les unes à côté des autres. Nous avons compris à quel point le cerveau – et sûrement plus que le corps si on veut être efficace - d’un permaculteur doit être mis à contribution du matin au soir.

Our new biology teacher

On ne va pas vous mentir, notre séjour n’aura pas seulement été fait de dur labeur. En bon vivant, Juan nous a fait découvrir les plaisirs de la vie à la campagne. C’est au cours de pauses faites de dégustation de bières nicaraguayennes et de viande savamment cuites au barbecue que nous nous sommes découverts. Nous avons même eu l’opportunité d’assister à l’abattage d’un cochon en direct, avant de le découper et de le déguster au barbecue. Nous n’avons pris aucun plaisir à voir cette scène ; en revanche on se dit que cela fait du bien de savoir d’où vient la viande qui finit dans notre assiette et de comprendre ce qu’il a été nécessaire de faire pour qu’elle y arrive. Pas facile lorsqu’on est habitué à l’acheter sous vide au Monoprix du coin.

In nature nothing is lost

Juan admires our collect

Période de fête oblige, Juan nous invite dans sa belle-famille pour passer Noël. Alors que l’éloignement de nos familles se faisait plus durement sentir à l’approche de Noël, nous avons pris un grand plaisir à découvrir la famille de Samaria – la femme de Juan. Ici, Noël se fête à grands coups de feux d’artifices, de spécialités locales - nous avons dégusté du boa - et de Flor de Cana – un rhum à tomber par terre, littéralement. Noël s’achève et nous retournons à nos tâches agricoles pour quelques jours.

Nous accueillerons la copine d’Yvan au cours du prochain mois : Élise ! Elle nous ramène nos cadeaux de Noël, si soigneusement empaquetés par nos doux parents : fois gras, chocolats et noix de jambon au menu. Nous partageons le tout au cours d’un dernier repas en compagnie de Juan et de sa famille avant de nous en aller vers San Juan del Sur pour le Nouvel An.

The calm before the storm

San Juan del Sur est LA ville où les nicaraguayens et les touristes viennent fêter la nouvelle année. Au lendemain d’une soirée mémorable – pour ceux qui s’en souviennent, hein Yvan – qui conclue quatre premiers mois de voyages extraordinaires, nous partons à Playa Maderas pour surfer durant deux jours. Nous vous écrivons aujourd’hui depuis l’île Ometepe, située au milieu du lac Nicaragua au coeur du pays. Nous venons de monter les deux volcans qui constituent l’île - Maderas et Concepción - et nous apprêtons à aller au nord pour poursuivre notre épopée volcanique. Nous n’avons pas dit adieu au Rancho Canarias puisque nous reviendrons y passer quelques jours avant de partir au Mexique pour prendre notre avion vers l’Asie. C’est donc notre dernier article depuis l’Amérique Latine ! Asia is coming.

Upcoming eruption

LOL

PP on the way

Travelling Farmers

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