#27 - A la découverte du cacao ghanéen
Cela fait maintenant un mois que nous crapahutons dans la brousse ghanéenne et nous profitons d’avoir retrouvé une connexion internet pour enfin partager avec toi nos découvertes africaines.
Comme tu le sais, le 25 octobre dernier ont eu lieu les élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Nous avions initialement prévu de travailler dans ce beau pays, au sein d’une grande plantation de palmiers à huile, mais notre contact sur place craignant les débordements suivant la réélection annoncée d’ADO nous a fortement conseillé d’éviter de nous trouver dans la brousse pendant ces journées mouvementées et imprévisibles.
Après presque un an à travailler avec des fermiers au fil de nos rencontres, nous avons pris l’habitude de nous laisser mener par les événements et ne nous entêtons donc pas à essayer de trouver une autre exploitation en Côte d’Ivoire. Car nous avons un plan B de choix: aller au Ghana pour y travailler avec des planteurs de cacao dans la région de l’Ashanti.
Après un bras de fer d’une dizaine de jours avec l’ambassade ghanéenne d’Abidjan – si tu y vas bientôt ne dis pas que tu viens de notre part, cela ne jouera pas en ta faveur – nous recevons nos visas, sésames chers et précieux qui nous permettent de traverser la frontière en bus et d’y saluer nos amis douaniers ghanéens qui nous avaient froidement reconduit en jeep du côté ivoirien une semaine plus tôt. Egalisation des Travelling Farmers jusqu’ici menés 1 à 0 par le Ghana.
Alternant entre une chaussée bitumée mais mal entretenue et des tronçons de piste de terre rouge, nous arrivons après une dizaine d’heures de minibus dans la ville de Kumasi, troisième du pays et capitale de la province où nous avons rendez-vous avec des planteurs de cacao. La nuit tombe déjà et il est trop tard pour s’enfoncer plus en avant dans la brousse – nous passons donc une nuit à l’hôtel avant de repartir le lendemain matin.
Une question que beaucoup de gens nous ont posée tout au long de cette année : « comment trouvez-vous ces fermes ? » peut alors te venir à l’esprit sous sa forme ghanéenne : « comment est-ce que l’on entre en contact avec des planteurs de cacao vivant au fin fond de la brousse ? ». Question légitime à laquelle nous décidons donc de te répondre sans tarder.
Après une salve de mails envoyée depuis la Côte d’Ivoire à tous nos amis présents en Afrique de l’Ouest, nous avons été dirigés vers une amie d’ami - qui est donc, conformément à l’adage, aussi notre amie - travaillant pour Ecom, une société ghanéenne qui achète du cacao auprès des producteurs et l’exporte vers les grands marchés de consommation au premier rang desquels l’Europe. Cette grosse société de négoce en cacao présente donc l’intérêt pour nous d’être en contact direct avec les agriculteurs-planteurs de tout le pays.
Grâce à l’appui d’ Ecom, il est donc décidé que nous serons pris en charge par Franck Owsou, un PC – Purchase Collecter – achetant pour le compte de la société leur cacao aux agriculteurs d’une petite communauté située à une centaine de kilomètres de Kumasi. C’est en fin de matinée que nous sommes accueillis par Franck à Gyereso, village de brousse de 400 âmes organisé autour de la culture du cacao.
L'arrivée au village!
Après dix jours passés à Abidjan dans l’attente de notre visa, nous commencions à nous habituer à ce que nous pensions être l’atmosphère africaine : un joyeux et coloré désordre doublé d’un flegme tropical partagé par les locaux et les expatriés. Mais tout comme un touriste ayant vu les grands axes parisiens se trompe s’il pense connaître la France, nous, nous n’avions jusqu’ici qu’une vision biaisée de l’Afrique de l’Ouest. Arrivés à Gyereso, nous plongeons dans une image d’Épinal : les maisons en béton ou en boue séchée s’alignent le long d’une piste en terre battue tenant à la fois de la route, du terrain de jeu, du café, du point de rencontre et du marché. Au bout de la piste, s’étale un immense terrain de foot doté de cages en bambous, lieu de rassemblement permanent.
L'immanquable terrain de foot
Nous nous habituons vite à être dévisagés par des paires d’yeux écarquillés et interpellés par des bouches rieuses : « obroni, obroni ! » – « les hommes blancs, les hommes blancs ! » - et ne pouvons pas nous empêcher de sourire dès qu’un petit enfant se jette en pleurant dans les jupes de sa mère en nous apercevant – monstres hideux et effrayant car ayant la peau claire et le cheveu lisse.
Appréciant l’hospitalité des Akans, la tribu qui nous accueille, nous nous voyons chacun attribuer une chambre dans une grosse maison carrée, organisée autour d’une cour centrale réunissant les réserves familiales d’eau et de nourriture. Les premiers contacts avec nos voisins dépendent principalement de leur maitrise variable de l’anglais, et s’améliorent progressivement avec notre apprentissage du Twi, le dialecte local. Dès que nous maitrisons les quelques mots de présentations et de politesse, nous devenons l’attraction du village et chacune de nos allées et venues dans l’avenue principale donne lieu à d’interminables séances de salamaleks.
En arrivant, nous avons été clairs sur notre intention de vivre comme les habitants du village. Notre régime alimentaire que nous avions déjà adapté à l’Afrique change néanmoins du tout au tout. Nous mangeons chaque jour du fufu, sorte de pâte de bananes plantain et de manioc pilés accompagnée d’une soupe de poisson au piment. La courbe du plaisir alimentaire suit donc une variation à laquelle nous sommes maintenant habitués : aux premiers jours heureux de la découverte suivent quelques jours de doute face à la monotonie et l’étrangeté de cette nourriture, et l’habitude venant on ne se pose au bout d’une semaine plus aucune question. Mangeant en volume relativement peu de ces mets que certains individus mal intentionnés pourraient qualifier d’étouffe-chrétienne, nous ne souffrons néanmoins pas de la faim, ce qui nous renseigne sur l’apport énergétique démesuré de ces repas simples et ancestraux.
Le "fufu" en pleine préparation: manioc et banane plantain pilés
Malgré la peur des habitants du village pour la rivière qui coule en contrebas, Jules peut, un matin, partir avec John, un des pêcheurs de la communauté. Assis dans une barque taillée dans un immense tronc d’arbre, John pagaye et relève ses quelques pièges et filets qui s’étirent le long des berges. Le poisson et les écrevisses attrapés finiront dans les assiettes des familles du village le soir même.
Jules et john sont sur un bateau...
Le gros poisson du jour
Ce régime est entrecoupé de quelques plaisirs : pain blanc acheté sur les étals de la rue principale et boîtes de lait en conserve, riz au piment et œufs durs, mais surtout fruits frais cueillis dans la forêt.
Pas si facile d'éplucher les oranges à la machette
En effet, la dense jungle encerclant le village regorge de richesses naturelles. Que notre dernière étape fermière se situe dans ce véritable paradis de l’agriculture prend alors pour nous un sens tout particulier. En effet, à celui qui a faim il suffit de franchir la lisière des sous-bois et de se pencher pour cueillir avocats, bananes, oranges, ananas, papayes, noix de cocos… Jamais nous n’avions vu un environnement si luxuriant et une vie végétale si intense.
As-tu déjà vu pousser un ananas?
Nous ne tardons pas à comprendre la raison d’une telle abondance : le soleil brûlant la terre toute la journée laisse place avec une frappante régularité à un violent orage accompagné de trombes d’eau s’abattant presque tous les soirs. Eau et soleil en abondance et toute l’année, une formule miracle dans ces régions où le travail de l’homme semble parfois superflu tant la nature lui offre ses bienfaits.
Et en l’absence d’eau courante ces déluges permettent de collecter l’eau que les villageois boivent, mais aussi de prendre une douche en se plaçant sous les gouttières débordées des maisons.
Une anecdote des premiers jours nous a beaucoup fait rire. Nous ne comprenions pas pourquoi un grand nombre d’enfants du village nous approchaient en esquissant des mouvements de kungfu et en parlant ce que nous avons fini par identifier comme étant une imitation sommaire du chinois - « ching chang chong ». C’est de Franck qu’est venue la réponse à ce mystère : aucun homme blanc ne vient jamais ici, mais une entreprise de prospection minière chinoise y dépêche régulièrement des travailleurs. N’ayant jamais vu d’hommes blancs, donc, mais déjà observé des chinois, les enfants nous ont donc pris pour des prospecteurs de l’empire du milieu. Poursuivant sur sa lancée, Franck nous a également confié que certains adultes nous avaient aussi pris pour des chinois à notre arrivée. Et que face aux activités sauvages des compagnies minières chinoises, expropriant des villages entiers après avoir négocié l’achat de terre avec le gouvernement sans inclure les villageois dans les discussions, un léger vent de panique avait flotté sur la communauté face à ces deux visiteurs aux motivations obscures.
Venus pour découvrir la culture du cacao, nous comprenons vite que cette ressource est le poumon économique du village. Partout, étalés sur des nattes tressées avec des branches de palmiers, sèchent au soleil des centaines de kilos de fèves de cacao d’un brun foncé. Le goût de ces fèves, très amères et sans aucune trace de sucre, n’a aucun rapport avec le chocolat au lait que nous consommons en abondance en Occident.
Premier contact avec le cacao ...
Dès notre premier jour nous partons dans la forêt avec des planteurs pour les aider dans leurs travaux. Après une marche qui peut durer de cinq à quarante-cinq minutes, nous arrivons chaque jour sur une parcelle différente. Les cacaotiers sont des arbres très feuillus qui font entre trois et cinq mètres de haut. Les plantations ne ressemblent donc pas à des champs mais à de denses forêts à travers desquels le soleil ne filtre qu’à peine. Tous les alentours du village sont plantés de cacaotiers, mais chaque agriculteur possède une parcelle bien définie, limitée par de petites rangées de fleurs que nous avons bien du mal à repérer avec nos yeux mal habitués. Sur les parcelles où les arbres sont adultes, le travail est simple. Armés de nos fidèles machettes qui ne nous quittent jamais, nous ratissons la forêt en détachant les cabosses mures des troncs. Au départ rouges ou vertes, celles-ci jaunissent en murissant, ce qui permet de savoir lesquelles prendre et lesquelles laisser. Une autre équipe munie de grands paniers en osier ramasse les cabosses tombées au sol et les entasse en une pile pouvant atteindre cinq cents kilos. Une fois que toute la parcelle a été récoltée, nous nous asseyons en groupe autour du grand tas de cabosses, et, après une prière pour que le travail se passe bien, commençons à ouvrir les cabosses à la machette pour en extraire les fèves.
Les cabosses à ouvrir - une montagne de travail?
Un Travelling Farmer en plein travail
Au premier plan les fèves déjà extraites, au second plan le travail continue
Ce travail, lent et monotone est néanmoins très agréable : à l’ombre des arbres, nous discutons avec les fermiers et entassons les fèves sur d’immenses feuilles de bananiers. Une fois la pile décortiquée, nous enfermons hermétiquement ce gros tas de fèves blanches car entourée par une gangue gluante dans de nouvelles feuilles de bananiers, et le laissons là en repartant au village.
Fini pour aujourd'hui: on laisse les fèves fermenter sous des feuilles de bananier
Une semaine plus tard, les fèves étant devenues rouge foncé grâce à un processus de fermentation, nous les rapporterons au village pour être séchées sur les grandes nattes dont nous te parlions plus tôt. Sur le chemin du retour, nous cueillons les oranges, les bananes ou les papayes qui nous font envie et les ramenons tranquillement au village.
La nature est belle au Ghana !
Pas question cependant de porter à bout de bras le produit de nos récoltes : c’est sur la tête que les lourdes victuailles sont transportées par tous! Nous avons bien entendu essayé de déplacer nous même les charges que les locaux semblent soulever sans difficulté, mais, sous les rires inévitables, nous avons dû renoncer après seulement quelques mètres, de peur que nos cervicales se rompent une à une. Il nous a fallu nous contenter de porter les régimes de banane et les sacs normalement réservés aux enfants d’une dizaine d’années…
Ce que nous n'avons pas réussi à porter...
... Ce que nous avons réussi à porter
De retour du travail sur la piste du village
Pièce montée !
Quand un fermier voit que ses fèves sont sèches, il appelle un PC – un acheteur d’ Ecom – qui se déplace chez lui, pèse et achète sa production qui est emballée dans de gros sacs en toile de jute contenant très précisément 64 kilos de cacao. Transporté par camion jusqu’à un entrepôt régional puis jusqu’au port d’Accra, ces fèves seront exportées telles quelles jusqu’en Europe où elles seront transformées par les clients d’Ecom.
Inspection du cacao avant achat par Jules et Franck
Les sacs de cacao partent ensuite vers l'entrepôt régional de Bibiani
Les gros acheteurs de cacao n’étant pas nombreux, Franck nous apprend que chaque région du Ghana approvisionne un acheteur en particulier, pays ou grosse entreprise. Ce découpage permet de répondre aux attentes spécifiques de chaque client en terme de qualité des fèves. La zone de Bibiani où nous travaillons, fournit par exemple du cacao au Danemark. Dans le reste du pays, le cacao de telle zone approvisionne exclusivement Lindt, Ferrero ou bien Nestlé.
En découvrant la culture du cacao, nous sommes surpris par l’organisation collective du travail. En effet, bien que chaque agriculteur possède sa propre parcelle, il fait appel à ses connaissances quand il va récolter ou fendre ses cabosses. Ainsi, chaque fois que nous travaillons c’est avec le propriétaire du lopin et ses cinq, six ou sept amis venus l’aider. Ce système paraît tout à fait logique, mais ce qui nous frappe c’est qu’il repose sur une entraide mutuelle en l’absence totale de contrats ou de comptabilité. Ainsi, je peux aider mon voisin cinq jours par mois sur son exploitation sans pour autant être payé ni qu’il m’aide un nombre équivalent d’heures. C’est la première fois de notre voyage que nous rencontrons cette façon de travailler poussée à un tel niveau. Partout où nous avons travaillé cette année les gens s’entraident, mais ici l’ampleur du phénomène est impressionnante.
Une équipe de travailleurs et la besogne accomplie
Une autre équipe de travailleurs de retour des champs
En discutant avec Franck, qui nous partage sa bonne compréhension de la filière, nous apprenons que malgré tout ce qui pousse au Ghana (et il semble que tout pousse au Ghana), la culture du cacao est la seule qui soit bien organisée, avec un réseau d’acheteur dense et fiable. La banane, la banane plantain, l’igname, les oranges ou les papayes poussent partout, mais l’offre dépassant la demande ces cultures restent uniquement vouées à l’alimentation directe des populations locales. L’attrait toujours grandissant de l’occident et de la Chine pour le chocolat sous toutes ses formes tire quant à lui à la hausse les cours du cacao, source de richesse extrêmement bien redistribuée aux habitants en bas de l’échelle. Contrairement à l’industrie minière par exemple qui n’enrichit pas les populations locales, la culture du cacao, qui ne peut qu’à peine être mécanisée ou intensifiée, améliore considérablement le quotidien des milliers de villages de brousse des environs, maillons indispensables en bas de la chaîne qui permet aux écoliers français de tartiner du Nutella sur leur tranche de pain avant d’aller à l’école.
Autre découverte locale: l'alcool de palme, distilé dans des installations au coeur de la jungle :
Une distillerie de brousse
Autre anecdote typiquement africaine qu’il nous a été donné de voir : le village est souvent traversé par d’énormes camions transportant de gigantesques troncs d’arbres en direction de scieries de la région. Un jour nous remarquons qu’un de ces camions est arrêté sur le côté de la route et qu’une barricade empêche la circulation. Après explication, nous apprenons que la société forestière exploitant les terres du village paye ses coupes en retard et que les Anciens ont par conséquent décidé de bloquer le camion jusqu’à ce qu’un responsable vienne payer ce qu’il doit au village. Imparable.
Lors de nos quelques week-ends à Gyereso, nous avons la chance d’assister à plusieurs cérémonies locales. D’abord, les dimanches, nous nous rendons à l’Eglise Anglicane dans laquelle se rend habituellement Franck. Emerveillés, nous découvrons la forme traditionnelle de la messe : elle dure plus de trois heures, le sermon du prêtre peut prendre près de trois quart d’heures, et surtout, chaque chant religieux donne lieu à une agitation incroyable où presque tous viennent danser en cercle devant l’autel, agitant des mouchoirs blancs au rythme de la musique.
Les Travelling Farmers endimanchés
Ces moments de joie intense, où chacun danse et rit autant qu’il peut, ont quelque chose d’étonnant pour nous. Nous assistons en effet à ces déchaînements collectifs à plusieurs reprises, souvent en pleine journée, et remarquons que l’abandon de chacun au moment présent, à l’euphorie ambiante est absolu : pas besoin d’alcool pour détruire les inhibitions, pas besoin de « selfies » pour prouver à tous à quel point leur existence est formidable, juste une volonté commune de se réjouir de ce que la vie leur offre de beau.
Un samedi, nous avons également l’opportunité d’assister à un mariage. Habillés en tenue traditionnelle, nous avons donc suivi la longue cérémonie, interrompue là encore régulièrement par des danses et des chants fabuleux.
L'Eglise pleine à craquer
L’état d’esprit dans le quel nous avons vécu cette dernière étape a toutefois été différent du reste de l’aventure. Alors que nous nous efforcions jusque là de ne pas nous projeter dans l’avenir pour vivre les yeux rivés sur notre incroyable quotidien, l’approche du retour a rendu cette discipline difficile. Bien sûr nous avons côtoyé au quotidien les habitants de la communauté, mais savoir que le retour est pour bientôt modifie le rapport aux gens et aux choses en faisant alterner le désir compréhensible de revoir ses proches et la volonté de profiter jusqu’au bout de ces ultimes jours de l’aventure Travelling Farmers.
Néanmoins, l’isolement total (nous n’avons pas vu un seul homme blanc ce mois-ci) et l’absence d’internet nous a permis de nous plonger une dernière fois dans les fondements de notre projet de cette année : se couper de ce que l’on connaît pour vivre une vie plus concrète et plus simple.
C’est même avec le sentiment d’avoir atteint le paroxysme de notre dépaysement que nous voyons notre aventure prendre fin. Nous sommes heureux du chemin parcouru au cours de ces 10 derniers mois, et émus à l’idée de retrouver nos proches.
Et nous te devons de sincères remerciements pour l’intérêt que tu nous as porté depuis le début de notre périple. Nous espérons sincèrement que notre communication (moins fréquente quand nous n’avions plus accès à internet) t’aura permis de voyager avec nous, ne serait-ce que quelques minutes par semaine, et de partager nos émerveillements.
Peut-être te verrons-nous très vite en France, ou, si nous t’avons rencontré au cours de ce voyage, le destin nous poussera à te revoir un jour, lors de nouvelles pérégrinations.
Enfin, nous tenons encore une fois à remercier nos principaux sponsors : CLAAS Tracteurs qui nous a aidé tout au long de la préparation et de l’aventure, Ineva Partners qui osé parier sur nous, et Exclusive Motion qui nous a donné un appréciable coup de pouce. Sans vous nous n’aurions pas pu partir : merci !
D’autres articles sur les suites de cette belle aventure suivront certainement, mais d’ici-là et après dix mois de belles aventures, nous te disons : au revoir !